Par un bel été, alors que nous étions encore tout petits, mes parents ont décidé de nous faire faire un beau voyage en famille, en camping car. Ils avaient bien dû faire un itinéraire j’imagine, mais j’étais trop petite pour me préoccuper de ces détails. J’allais là où ma famille allait et ça m’allait.
Un bon matin, au début du voyage, ma mère nous a avertis : « Aujourd’hui les enfants, on doit faire 10 heures de route, alors ça va être long. Occupez-vous ». Et nous les enfants, dans l’espace immense que nous paraissait celui du camping car, n’avons pas vu le temps passer. On a joué, chanté, lu, dormi, mangé… Et voilà qu’on était déjà arrivés à destination. Zut! Trop court ce 10h, on s’amusait tant. Quelques jours plus tard, alors qu’on repartait sur la route, ma mère a dit : « On n’en a pas pour très longtemps aujourd’hui, peut-être deux heures… ». Alors, nous les enfants, on s’est assis, sagement, et on a attendu. Parce que même pour nous, deux heures, ça devait être vite passé. Mais non. Ces deux heures ont été interminables. INTERMINABLES. Le genre, comme dans les films, ou on entend les enfants demander à chaque seconde : « Quand est-ce qu’on arrive? » Bon. Hmmm… Pourquoi je voulais vous partager cette histoire déjà? ;) #pandémie#voirleschosesousunautreangle Melanie avec l'aide de mel coach de vie
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Je sais que pour certain(e)s d’entre vous, il est impensable, voir inacceptable de pleurer. Je vous entends me dire: « Je ne pleurerais jamais devant… »; “Je ne pleurerais jamais au travail, j’attends d’être à la maison »; « Je ne me rappelle pas la dernière fois où j’ai pleuré »; « Un homme, ça ne pleure pas »; « Cette personne pleure, elle n’est pas très mature ».
Plusieurs voient donc ça comme un signe de vulnérabilité, de faiblesse, d’immaturité, comme si on n’était pas en contrôle de nos émotions alors que pleurer n’est en fait que l’expression d’une émotion, rien d’autre. Si c’est votre cas et que vous ne vous donnez pas la permission de pleurer, une fois de temps en temps, alors comment arrivez-vous à vivre vos émotions sainement? Car, rappelons-le, nos émotions doivent être exprimées et ressenties, d’une façon ou d’une autre. Si elles ne le sont pas, elles restent prises à l’intérieur, elles sont réprimées, refoulées, elles s’empilent les unes sur les autres jusqu’à ce qu’on explose, ou jusqu’à ce qu’elles se transforment en anxiété, dépression, et même peut-être en maladie. Ceci dit, ça vous dirait de pleurer un peu ce soir, ou en fin de semaine? Ça pourrait peut-être vous soulager de ce trop plein que vous ressentez là, dans le fond de votre ventre, qui sait? Ça vous ferait peut-être du bien? Petit truc d’un être aimé : regardez un film triste -mais pas trop, bien entendu- juste assez pour vous donner la permission de vous laisser aller. Vous savez de quoi je parle, j’en suis sûre. Allez-y. Et si nécessaire, si des larmes se pointent et que vous ne pouvez vous empêcher de vous juger, blâmez le film. Donnez-m’en des nouvelles Melanie avec l’aide de Mel coach de vie |
AuteurBonjour, ici Mélanie. Je ne suis pas autrice mais bien coach de vie. J'écris malgré tout quelques petits textes à l'occasion qui pourraient peut-être vous intéresser. Vous les trouverez ci-bas sous Catégories: "article" et "expérimentation" Archives
April 2021
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